Le matin des adieux....... MATTHALE
Jadis jeu de l'esprit fut un défi exquis,
Esprit brûlant, en quête d'éternel répit,
Exil profond, dans l'âme sombre épris,
Éternel combat, où l'espoir s'assoupit.
Rêves effacés, dans le silence infini,
Cris étouffés, dans l'abîme sans merci,
Sens égarés, dans l'obscurité proscrite,
Éclats brisés, dans l'oubli qui s'édite.
Lumière vacille, sur l'horizon pâli,
Déchéance tranquille, dans l'ombre qui sourit,
Étoile filante, dans le ciel obscurci,
Infime élan, vers l'inconnu repris.
Sous l'emprise des mots, l'âme s'épanouit,
Mélancolie, écho, où le temps s'évanouit,
Regard voilé, sur l'abîme établi,
Errance éternelle, où l'esprit s'unit.
*Quand le mauvais sang,
Des nuits d'enfer illusoires,
Se brise sur la vierge folle,
Et l'époux infernal, délires,
Dans l'impossible éclair,
Du matin des adieux.*
Extraits de rimes du long poème:
"Une Saison en Enfer" de Arthur RIMBAUD
Jadis jeu de l'esprit fut un défi exquis,
Esprit brûlant, en quête d'éternel répit,
Exil profond, dans l'âme sombre épris,
Éternel combat, où l'espoir s'assoupit.
Rêves effacés, dans le silence infini,
Cris étouffés, dans l'abîme sans merci,
Sens égarés, dans l'obscurité proscrite,
Éclats brisés, dans l'oubli qui s'édite.
Lumière vacille, sur l'horizon pâli,
Déchéance tranquille, dans l'ombre qui sourit,
Étoile filante, dans le ciel obscurci,
Infime élan, vers l'inconnu repris.
Sous l'emprise des mots, l'âme s'épanouit,
Mélancolie, écho, où le temps s'évanouit,
Regard voilé, sur l'abîme établi,
Errance éternelle, où l'esprit s'unit.
*Quand le mauvais sang,
Des nuits d'enfer illusoires,
Se brise sur la vierge folle,
Et l'époux infernal, délires,
Dans l'impossible éclair,
Du matin des adieux.*
Extraits de rimes du long poème:
"Une Saison en Enfer" de Arthur RIMBAUD